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La Ceinture Verte

Concilier la démarche environnementale et la démarche sociale pour un développement économique endogène et une amélioration de la résilience alimentaire.

Initiée dans les années 1970,

et officiellement lancée en 2005, représente un engagement à long terme pour relever les défis environnementaux, climatiques et d’urbanisation auxquels est confrontée la capitale du Burkina Faso. Elle démontre l’importance de la planification urbaine durable, de l’implication des communautés et de la préservation des espaces verts face à une urbanisation rapide.

Les étapes

Les années 1970 – Les premières préoccupations :

Dans les années 1970, Ouagadougou, comme de nombreuses villes africaines, a connu une croissance démographique et une urbanisation rapides. Cela a entraîné une augmentation de la déforestation, la perte de terres agricoles et un besoin croissant de logements et d’infrastructures. Des préoccupations concernant l’environnement et la durabilité de la ville ont commencé à émerger.

Années 1980
La vision émerge :

Dans les années 1980, des fonctionnaires et des urbanistes ont commencé à envisager une solution aux problèmes d’environnement et de développement urbain de la ville. L’idée de créer une zone tampon verte autour de Ouagadougou pour contrer ces problèmes a commencé à faire son chemin. Un projet a été initié à la demande du gouvernement à travers une mission forestière allemande qui commença la mise en place d’une ceinture d’arbres autour de la capitale, d’une longueur initiale de 21 kilomètres et d’une largeur de 500 m couvre presque l’ensemble des arrondissements de la ville de Ouagadougou et plusieurs villages dans les alentours.

2000 – Engagement présidentiel :

En 2000, le président Blaise Compaoré a exprimé son engagement en faveur du projet de ceinture verte, lui apportant un soutien politique important. Cet événement a marqué un tournant, car il a indiqué que le projet était une priorité nationale.

28 Juillet 1998 Décret n. 98-321 portant la règlementation des aménagements paysagers au Burkina Faso. Ce décret a été adopté pour établir des règles et des normes concernant l’aménagement paysager dans le pays. Il peut inclure des dispositions sur les aspects suivants :

2005 – Lancement officiel

En 2005, le projet de ceinture verte a été officiellement lancé par le gouvernement en lien avec le projet de la Grande muraille verte pour le Sahara et le Sahel, communément appelée Grande muraille verte (GMV), l’initiative phare de l’Union africaine pour lutter contre les effets du changement climatique et de la désertification en Afrique.

Mais force est de constater, que malgré les efforts consentis par les acteurs de l’environnement, les autorités publiques qui se sont succédé, les résultats de réhabilitation restent et demeurent insatisfaisants. Des milliers d’arbres ont été mis en terre sur plusieurs campagnes, dans une tentative de reconstitution du matériel végétal fortement endommagé, mais cette approche pratiquée depuis déjà longtemps semble ne pas être adapté au contexte actuel. L’état actuel de la ceinture verte se caractérise essentiellement par :

  • Une forte occupation humaine de l’espace ceinture verte sans véritables lien avec les objectifs poursuivis ;
  • Une dégradation avancée du couvert végétal et du sol.

2018
Une nouvelle approche

En s’inscrivant dans l’esprit du plan National de Développement Economique et Social (PNDS) que le gouvernement a adopté en 2016 et de l’agenda international sur les objectifs de Développement Durables (ODD) à l’horizon 2030, le Conseil Municipal de Ouagadougou dans son programme de mandat (2016-2021) a marqué sa volonté manifeste de « rendre la Ville de Ouagadougou, plus accueillante, plus coquette, une ville prospère et enfin, une ville où il fait bon vivre et travailler ».

Par conséquent, la commune de Ouagadougou a proposé depuis 2018, une nouvelle approche à travers la plantation d’arbres marquée par une démarche plus responsable, une meilleure technique de plantation dans un environnement plus sécurité. Elle prône non seulement la poursuite et le renforcement des actions de reboisement et d’embellissement qui se doivent d’être mieux organisées, techniquement bien structurées et par un entretien plus accru des réalisations. Cette nouvelle approche implique plusieurs partenaires dans sa mise en œuvre. Elle se veut être une approche participative qui implique principalement l’appui de partenaires de bonne volonté.

Aujourd’hui

Aujourd’hui, la réhabilitation de la Ceinture verte est un défi pour la ville de Ouagadougou. Il s’agit d’offrir un cadre de vie de qualité à la population de la ville quelle que soit son mode de vie, semi-rurale ou citadine, et de veiller au renforcement de la robustesse écologique comme pour le cas du parc urbain Bãngr-Weoogo. A ce propos, et à y voir de près, il existe un lien, un « continuum » géographique, écologique et d’objectifs entre ces deux entités. Une vision conciliée de développement durable et de ville verte.

L’approche adoptée pour cette réhabilitation est un reboisement progressif intégrant la promotion de l’agriculture urbaine. Des périmètres son aménagés en apportant de l’eau, fertilisant les sols et protégeant les périmètres contre les animaux en divagation. Ces terres deviennent par la suite praticables pour le reboisement et la Maraicheculture. Et les arbres plantés sont entretenus par les maraichers qui y développent leurs activités génératrices de revenus. C’est un partenariat gagnant-gagnant à plusieurs niveaux. Pour la mettre en œuvre, plusieurs initiatives sont développées et en cours.

En Bref

Aujourd'hui

  • Réhabilitation de la Ceinture verte est en cours, avec une approche axée sur le reboisement progressif et la promotion de l'agriculture urbaine.
  • Plusieurs initiatives en cours pour assurer la robustesse écologique et le bien-être social.

2018 : Une nouvelle approche

  • Le Conseil Municipal de Ouagadougou adopte une nouvelle approche, alignée avec le Plan National de Développement Economique et Social (PNDS) et les objectifs de Développement Durables (ODD).
  • Cette nouvelle approche implique des techniques de plantation améliorées et une gestion plus responsable de l'environnement.

2005 : Lancement officiel

  • Le projet est officiellement lancé en lien avec le projet de la Grande Muraille Verte pour le Sahara et le Sahel.
  • Objectifs multiples de la Ceinture verte incluent la protection contre le vent, la création d'emplois, et la lutte contre l'érosion.

2000 : Engagement présidentiel

Le président Blaise Compaoré exprime son soutien pour le projet, faisant de la ceinture verte une priorité nationale.

28 Juillet 1998 : Règlementation des aménagements paysagers

Décret n. 98-321 est adopté, établissant des règles et normes pour l'aménagement paysager au Burkina Faso.

Années 1980 : La vision émerge

  • Les fonctionnaires et urbanistes commencent à chercher des solutions aux problèmes d'environnement.
  • Un projet est initié pour créer une ceinture verte autour de la ville avec l’aide d'une mission forestière allemande.
  • Longueur initiale de la ceinture d’arbres: 21 kilomètres, largeur: 500 mètres.

Années 1970 : Les premières préoccupations

  • Croissance démographique et urbanisation rapides à Ouagadougou.
  • Augmentation de la déforestation et de la perte de terres agricoles.
  • Émergence des préoccupations environnementales et de durabilité urbaine.